top of page

MULTIMEDIA » PAROLES

                           - l'enfant de la rue

L'ENFANT DE LA RUE

J'avais cinq ans à peine 
Et je savais déjà 
L'aiguille dans la veine 
Et les bleus sur les bras 
J'avais cinq ans à peine 
Mais les yeux grand ouverts 
Sur ce qu'était la vie 
Et les larmes d'une mère 

Ici nous savons 
La valeur de l'amour
Ici on se prive pour sa famille et on prie tous les jours 
Alors oui, c'est vrai 

Enfant j'ai vu le blues couler sur les joues d'une femme
Oui, c'est vrai 
Mais aussi tant de "je t'aime" en pansement de l'âme 
En pansement de l'âme 

{Refrain}
{L'enfant de la rue, est devenu grand 
Mais il garde dans son sac 
Ses poèmes d'antan 

L'Enfant de la Rue, est devenu grand 
Mais il garde dans son sac 
Ses poèmes d'antan}

Dix-sept ans à peine 
Quelques morts sur les bras 
Des sourires à la pelle 
Pour faire genre que ça va 
Dix-sept ans à peine 
Et déjà dans l'urgence 
De vivre à bout de rêves
Même vidé d'innocence 

Là-bas j'ai appris 
À ne jamais renoncer 
Tomber, retomber 
Mais toujours se relever 

Alors oui, c'est vrai 
Enfant j'ai vu le blues couler sur les joues d'une femme
Oui, c'est vrai 
Mais aussi tant de "je t'aime" en pansement de l'âme 
En pansement de l'âme 

{Refrain} 

À l'approche de la trentaine 
J'me dis qu'c'était l'destin 
Qu'il fallait que j'apprenne 
Que j'me rétame sur le ch'min 
Et si tout s'arrêtait demain 
Que resterait-il ? 
Si ce n'est des centaines de "je t'aime"
Et ma vie sur un fil 

Et ma vie sur un fil 
Et ma vie sur un fil 

{Refrain}

bottom of page